Comprendre la rémunération d’un Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP) est essentiel pour établir une relation de confiance. Découvrez les différents modes de rémunération, leur transparence, et pourquoi cela représente un investissement , et non un coût, dans votre patrimoine.
Les différentes formes de rémunération d’un CGP
Des modes de rémunération adaptés aux prestations proposées.
Un CGP peut percevoir sa rémunération de différentes façons, selon les services fournis :
Les honoraires : Facturation directe au client pour des prestations définies à l'avance, comme des conseils, des analyses techniques, un suivi, ou encore des recherches et montages de crédits. Cela peut inclure l’élaboration d’une stratégie patrimoniale, un audit ou un accompagnement ponctuel. Ce mode de rémunération est souvent choisi par les CGP totalement indépendants.
Les commissions : Versées par les fournisseurs de produits financiers ou immobiliers (banques, compagnies d’assurance, SCPI, promoteurs, etc.) lorsque le CGP recommande et souscrit des solutions pour le compte de ses clients. Les commissions peuvent inclure :
Des frais d’entrée sur les produits financiers.
Une rétrocession sur les encours gérés.
Des commissions de gestion sur des investissements immobiliers.
Le mode mixte : Combinaison des honoraires et des commissions. Ce modèle permet de diversifier les sources de revenus du CGP tout en assurant un équilibre entre conseil impartial et financement des prestations.
Transparence et éthique : des obligations réglementaires claires
Un cadre strict pour garantir la confiance des clients.
Le métier de CGP est réglementé par plusieurs obligations visant à assurer une transparence totale envers les clients :
Information précontractuelle : Le CGP doit communiquer dès le début de la relation la nature de sa rémunération (honoraires, commissions, ou les deux).
Clarté sur les frais : Les frais liés aux produits financiers ou aux prestations doivent être présentés de manière claire et détaillée.
Adhésion à une association professionnelle :Le CGP est souvent affilié à une association comme l’ANACOFI ou la CNCGP, qui impose un code de déontologie rigoureux.
Comment se calcule la rémunération d’un CGP ?
Un coût adapté à vos besoins patrimoniaux.
La rémunération d’un CGP dépend de plusieurs facteurs :
La nature de la prestation : Un audit patrimonial complet sera plus onéreux qu’un simple conseil ponctuel.
La complexité du dossier : Les situations complexes (gestion de gros patrimoines, montage juridique, succession internationale) nécessitent plus de temps et d’expertise.
Les produits recommandés : Les frais liés aux produits financiers ou immobiliers varient selon leur type et leur fournisseur.
Pourquoi cette rémunération est-elle un investissement ?
Une dépense qui valorise votre patrimoine sur le long terme.
Faire appel à un CGP, c’est investir dans des conseils de qualité qui peuvent :
Améliorer vos rendements :Grâce à des choix d’investissements judicieux, les conseils d’un CGP peuvent augmenter la performance globale de votre patrimoine.
Réduire vos charges fiscales :Une stratégie fiscale optimisée peut générer des économies significatives.
Sécuriser vos projets :L’accompagnement d’un expert réduit les risques d’erreurs et d’investissements mal adaptés.
Conclusion
Comprendre la rémunération d’un CGP, c’est aussi valoriser l’expertise qu’il apporte pour optimiser, protéger et faire fructifier votre patrimoine. Transparente et adaptée, cette rémunération est avant tout un investissement dans votre avenir financier.